Perry a autrefois fui l'emprise du terrible duc de Moncrieff en se faisant passer pour morte. Sous une nouvelle identité, elle a trouvé refuge au sein de la guilde des Engoulevents, dont le nouveau chef, Garrett Reed, éveille en elle une passion secrète. Mais Perry ne peut échapper éternellement à son passé, qui la rattrape bientôt : de nombreuses jeunes femmes sont retrouvées assassinées, après avoir été sauvagement violentées. Serait-ce l’œuvre de Hague, l'homme de main de Moncrieff, que Perry pensait avoir tué neuf ans plus tôt ?
➤ Tomes précédents : ₁. La fugitive de Whitechapel ♦ ₂. La bête de l'ombre ♦ ₃. Le maître de la guilde.
J'AI AIMÉ : Retrouve l'ambiance de la série.
J'AI MOINS AIMÉ : Moins innovant que les autres tomes.
Ce quatrième tome de cette saga chouchou était une évidence pour ma PAL automnale. Mais après mon coup de cœur (assez prononcé) pour le tome précédent, celui-ci n'a pas su retenir autant mon attention, c'est dommage... Ne vous détrompez, j'ai aimé et j'ai adoré retrouver l'univers, ainsi que l'atmosphère unique et propre de cette saga. C'est juste que ce tome-ci ne se renouvelle pas trop par rapport au précédent, alors que la relation évoquée partait pourtant sur des bases complètement différentes.
Perry a rejoint les Engoulevents presque dix ans plus tôt, après avoir échappé au conte de Moncrieff et son homme de main cruel. Depuis dix ans, elle s'est construite une identité et s'est forgée une attitude combattive, masculine, à des lieux de son passé. Depuis dix ans, elle ressent aussi des choses pour Garrett, son partenaire, devenu le chef de la guilde depuis peu et avec qui les choses ont évolué... passionnellement. Seulement, le quotidien de Perry vole en éclat quand le conte de Moncrieff revient à Londres et qu'il semble laisser dans son sillon des meurtres qui lui rappellent quelques souvenirs.
L'aperçu de Perry et de Garrett dans le tome précédent m'avaient plu et m'avaient grandement donné envie de les découvrir et découvrir leur histoire. C'est surtout Perry que j'avais envie de découvrir : c'est une sang-bleu (chose rare pour une femme), elle est masculine, a de la répartie, et elle est la seule femme parmi les Engoulevents. Malheureusement, l'autrice n'est pas vraiment restée 100% sur cette lancée. En fait, Perry est tout aussi féminine que tous les autres personnages féminins de romances, elle le cache juste beaucoup plus parce que cet aspect fait partie de son passé. J'aurais personnellement préféré que l'on reste sur la première image.
Garrett ne m'a pas vraiment tapé dans l'oeil contrairement aux héros précédents. Il est un peu trop vu et revu. Pas assez ci ou pas assez ça. J'ai trouvé qu'il était l'ombre de Lynch, Will, ou Blade. Il se rapproche beaucoup de Lynch d'ailleurs ; lui aussi a un taux d'hématocrite élevé, ce qui le menace de se transformer en monstre, lui aussi est chef des Engoulevents, lui aussi réprime ses sentiments de peur de blesser la femme qu'il aime avec son taux d'hématocrite, etc.
La romance qui en découle finit donc par être un peu trop conventionnelle pour la série, je trouve. Un grand jeu de chat et de la souris s'installe : Garrett qui cache sa santé qui décline, Perry qui cache son passé qui resurgit, et ça n'en finit plus. On partait pourtant sur une base intéressante : une amitié de dix ans, un tandem d'Engoulevents qui se connaissent depuis dix ans et qui ont une confiance infinie en l'autre. Mais cette confiance disparaît aussitôt que la romance arrive, c'est là où ça pêche car j'aurais aimé deux amis qui pour une fois ne se cachent pas l'un à l'autre.
Après, j'ai quand même aimé ma lecture et j'ai passé un très bon moment. J'y ai certes trouvé beaucoup de défauts comparé aux tomes précédents, mais Londres la ténébreuse possède des qualités qui ne changent pas selon les personnages et les couples mis en avant. Pour moi si les romances ne sont pas surprenantes, elles ont vite un goût addictif et la série elle-même est unique dans son genre. Tout tient à l'univers ficelé en fond et qui sert de décor aux histoires d'amour. J'ai, par ailleurs, beaucoup aimé le personnage de Byrnes dans ce tome-ci et j'espère le voir à l'honneur dans un futur tome !
Ce quatrième tome signe pour moi le moins bon de la saga, mais n’entache pas pour autant la qualité générale de celle-ci. J'ai juste moins accroché à la relation entre Perry et Garrett que je ne l'aurais cru, tout simplement.
Dommage que ce 4e tome t'ait moins convaincu. Pour ma part, je n'ai lu que les tomes 1 et et 1.5 mais j'avoue que ça m'énerve un peu que les tomes suivants ne soient pas traduits....
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