The Rain (H2O #1) • Virginia Bergin.

I'm Ruby Morris, and this is my story.

I will try to be honest and tell everything as it was, but I will not swear, because my mum hated swearing. I hope you'll understand. I'll write something beautiful instead. I'll write 🦋. For my mum.

Everything is 🦋. The whole world is 🦋, because there's something in the rain that kills you if you get just one drop on your skin. I've survived this long -I don't know how. I've got really good at watching the sky.

And the worst thing? I'm stuck with someone I wouldn't kiss if he was the last boy on earth. Which he kind of is.

🦋. 🦋. 🦋.

J'AI AIMÉ : Le concept de la pluie mortelle, l'univers post-apo.

J'AI MOINS AIMÉ : Les nombreuses apartés de Ruby.

The Rain est une série qui me faisait de l'oeil depuis un moment, depuis que je l'ai vu sur le blog de Echos de mots, il me semble. C'est ce concept de pluie mortelle qui a réduit en un claquement de doigts la Terre en un cimetière où seules quelques personnes ont survécu, qui m'a interpellée... Étant friande de tout ce qui est apocalypse et univers post-apocalypse, il me tardait de commencer ce roman !

Ruby fait la fête en plein air chez des amis quand l'alerte se déclare. Elle échappe de justesse à la première pluie tueuse, celle qui va faire ses premières victimes en Grande-Bretagne et qui va plonger la jeune fille dans l'horreur. L'arrivée de cette pluie bouleverse toutes les habitudes et la paranoïa est de mise si on veut survivre. L'eau du robinet ? Contaminée. Un corps ? Contaminé. Une bouteille ouverte quelque part ? Imaginons la contaminée, il vaut mieux. Les nappes phréatiques ? Contaminées. Arrive l'heure de la survie, où les corps humains sont peut-être plus rassurants que les survivants...

J'étais prévenue quant au fait que Ruby pouvait être un personnage ennuyant à suivre. Ça a malheureusement été mon cas par moment : elle ne m'est pas apparue comme étant très attachante ou très futée. Ruby est impulsive, égoïste, encore très immature. Toutefois, j'ai aimé le lien qui se crée avec son beau-père quand il faut survivre, et j'ai apprécié la voir évoluer aux côtés d'autres survivants. C'est son côté « je reste attaché à ma vie d'avant » qui la met trop en danger selon moi, mais quelque part n'est-ce pas tout simplement... humain ?

L'univers apocalyptique et post-apocalyptique est ce qui m'a le plus charmée et il y a de quoi devenir totalement parano quand on voit la pluie arriver ou quand on boit un verre d'eau au robinet. Que deviendrait-on si l'eau venait à disparaître ? Il ne s'agit même plus d'eau potable ou non-potable, cette eau tue en trois heures maximum et il peut s'agir d'une seule goutte ! Imaginer un tel monde m'a donnée des sueurs froides, je vous l'avoue. L'atmosphère est oppressante et réaliste.

Et c'est là que j'ai trouvé que l'autrice explorait bien l'univers apocalyptique : elle n'hésite pas à mettre son héroïne et ceux qu'elle côtoie en danger. Nous ne sommes pas dans un roman édulcoré où la mort ne touche que de loin et où les ressources se trouvent facilement. La soif, on la sent. L'ombre et la menace de la mort, aussi. Le résultat est anxiogène et, tant mieux, c'est ce que j'espérais de ce premier tome.

Ce premier tome est une bonne mise en bouche. Il nous introduit dans un univers cruel, mortel, où tout ce qui peut se boire devient le Saint Graal. Seule l'héroïne qui nous offre beaucoup trop d'apartés (assez inintéressants) m'a parfois coupé dans l'immersion.