Des premières neiges aux perséides (Les carnets de Cerise #5) • Joris Chamblain et Aurélie Neyret.

« Il était une fois... Quand j'étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour, j'avais un journal intime, il commencerait comme ça.

Il était une fois... ben mois, Cerise !

J'ai dix ans et demi et mon rêve, c'est de devenir romancière. Mon truc à moi pour raconter des histoires, c'est d'observer les gens, imaginer leur vie, leur secrets... »

➤ Tomes précédents : ₁. Le zoo pétrifié ♦ ₂. Le livre d'Hector ♦ ₃. Le dernier des cinq trésors ♦ ₄. La déesse sans visage.     ☑ Saga terminée

J'AI AIMÉ : Les émotions présentes de A à Z, une belle conclusion.

J'AI MOINS AIMÉ : /.

Je ne vous cache plus mon amour pour Les carnets de Cerise ! Ces BD ont été de réels coups de coeur, des condensés d'émotions, de belles histoires, et d'amour. Que vous dire de plus à part que ce dernier tome, celui que l'on a tous tant attendu, finit la série en beauté ? Il est encore plus wow, plus touchant, plus magnifique. D'un bout à l'autre, j'aurais été séduite par les illustrations et l'histoire de Cerise. 

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Car oui, cette fois Cerise n'observe pas ses voisins et ne tentent pas de découvrir leurs secret. Elle cherche à lever le voile sur son passé. La petite Cerise se souvient très peu de son papa, décédé pendant qu'elle était une toute petite fille. C'est avec l'aide de sa mère qu'elle va retracer ses plus jeunes années, de son arrivée dans le village après le décès de son père, à cet été actuel chargé en émotions !

Suite au tome précédent où mère et fille se retrouvent, dans celui-ci, elles partagent. Des premières neiges aux perséides nous offrent des moments d'émotions et de complicité en famille. Et j'ai adoré voir Cerise et sa maman trouver un peu de calme et de sérénité, suffisamment pour pouvoir enfin se parler et livrer ce qu'elles ont sur le cœur depuis tellement de temps. C'est une relation réaliste, juste, belle, et pleine d'affection.

« Maman !!! Câlins... - Je t'aime, ma chérie. A ce soir. Je viendrai te chercher quand la petite aiguille sera sur le cinq. »

Cerise est toujours bien entourée. Ce tome met la note sur l'introspection et peu sur le présent, mais on peut voir que tout le long de son enfance, elle n'a jamais été seule. Sa maman a toujours veillé sur elle, malgré sa propre douleur. Annabelle Desjardins l'a aidée lors d'une étape cruciale de sa vie. Et Line et Erica ont été deux amies à l'écoute. Il y a énormément de tendresse et d'amitié, un amour important, nécessaire, et surtout essentiel à Cerise qui a besoin de savoir, de comprendre, et de se relever.

Ce cinquième tome m'a vraiment touchée d'un bout à l'autre. Dès la seconde page, les larmes me sont venus aux yeux. Si certains passages auraient peut-être mérité d'être plus étoffés, l'émotion ne nous quitte pas une seconde et suit un fil à la fois nostalgique et salvateur.

Tous les tomes des Carnets de Cerise sont une réussite, mais celui-ci arrive presque à détrôner le troisième tome dans mon cœur. Il m'a émue à un point que je ne pourrais même pas argumenter tant il me manque les mots. Ce tome est tout simplement pur et magnifique.