Genre: Bit-lit.

La lignée est parmi nous depuis toujours. De puissants guerriers vampires mènent une guerre secrète contre les Renégats pervertis par la Soif sanguinaire.

Il vient vers elle plus mort que vif: un inconnu vêtu de noir, criblé de balles. Tandis qu'elle s'efforce de le sauver, Tess Culver ignore que celui qui se fait appeler Dante n'est pas un homme, mais un vampire.

Hanté par de funestes visions, Dante vit au jour le jour, mais sa rencontre avec Tess va tout changer. De son côté, elle se découvre des dons et des désirs dont elle n'avait pas conscience. Emportés par une passion qui transcende les frontières de leurs mondes, ils doivent s'allier pour vaincre de redoutables ennemis.

➤ Tome précédent : ₁. Le baiser de minuit.

J'AI AIMÉ : Le côté addictif, le duo amoureux.
J'AI MOINS AIMÉ : La ressemblance avec La Confrérie.

Le premier tome m'a fait relevé une ressemblance énorme avec La Confrérie de la dague noire, en espérant que celle-ci s'efface un peu dans la suite... Mais malheureusement, j'ai trouvé qu'elle était toujours là. Et parfois, ça m'a vraiment embêtée. Toutefois, j'ai bien accroché au nouveau couple cette fois et ça m'a permise de suivre l'histoire avec beaucoup d'avidité.

Une drogue; l’Écarlate; circule parmi les humains et les vampires. Si celle-ci n'affecte pas la première catégorie, la deuxième se retrouve en proie à la Soif sanguinaire, avec conséquences irréversibles. La Lignée s'est engagé à réparer les dégâts et remonter à la source. En bon guerrier, Dante, veille à la sécurité des vampires et chasse ces Renégats. Lors d'une nuit mouvementée, il se retrouve à l'article de la mort et tombe sur Tess, une vétérinaire qui tente de l'aider. Mais tout ce dont Dante a besoin, c'est son sang. Et au moment d'effacer les souvenirs de la jeune femme affolée, il se rend compte de son erreur: c'est une Compagne de sang, et par son geste: la sienne, désormais.

On voit sur la quatrième de couverture que J.R Ward conseille cette série, et je suis étonnée et pas étonnée à la fois : c'est une copie de la sienne. Même si les deux séries diffèrent quand même l'un de l'autre, il y a des points en commun qu'il est impossible de nier. Le cercle de guerrier, la guerre contre un ennemi fléau de l'humanité et du vampirisme, la construction des romans: romance sensuelle, action, plusieurs points de vue. Heureusement, ici, dans le deuxième tome, ça m'a beaucoup moins gênée que dans le premier tome (sûrement parce que je m'y étais préparée), mais je n'ai pas pu m'empêcher de comparer tout de même. J'ai passé un bon moment avec Minuit écarlate, mais je ne sais pas encore si j'aime vraiment les deux sagas.

L'histoire de Dante et Tess m'a plus convaincue que la romance de Lucan et Gabrielle. Déjà, elle commence sur des chapeaux de roues, et j'adore quand ça se passe comme ça. L'affaire s'annonce dès le départ bien épineuse pour Dante. Et j'aime beaucoup voir les personnages passer au-delà d'un début difficile. Tess est humaine tenace, têtue, qui a de la personnalité, et Dante est un vampire un peu déstabilisé, qui marche sur des œufs afin de se rapprocher d'elle. Leur duo est loin du duo un peu mièvre du premier tome et j'ai apprécié de voir leur relation évoluer.

Après, il y a moins d'action dans ce tome. La trame de fond concernant les Renégats et la Soif sanguinaire stagne un peu. C'est bien dommage parce que j'attendais particulièrement de voir ce côté là s'approfondir et j'ai trouvé que les découvertes du premier tome sont finalement passées un peu aux oubliettes. C'est un second opus qui est plus calme, là où j'en attendais quand même plus. Plus d'avancement et plus de révélation. 

L'effet addictif est toujours présent cependant. Quelque chose nous pousse à continuer, et j'avais vraiment envie de savoir ce que Lara Adrian réservait à Dante et Tess. Je pense que j'ai eu un petit pincement au cœur au moment de quitter ce petit couple. Ils ont sur me séduire par leur force de caractère, et après ma lecture du premier tome, ce n'était pas gagné.

Malgré un côté pauvre en action, Minuit écarlate m'a quand même un minimum convaincue par son côté romance. Je n'oublie pas la ressemblance avec La Confrérie qui me tracasse cependant, et je me demande jusqu'où vais-je la ressentir...