Le baiser de minuit (Minuit #1) • Lara Adrian.

La lignée est parmi nous depuis toujours. De puissants guerriers vampires mènent une guerre secrète contre les Renégats pervertis par la Soif sanguinaire.
Lucan Thorne est leur redoutable chef. Il a juré de protéger les siens, mais aussi l'humanité de la menace qui plane sur eux. Une mortelle n'a pas sa place dans cette vie de combat... jusqu'à ce que Lucan rencontre Gabrielle Maxwell, photographe de renom. Témoin d'un crime atroce, la jeune femme es la cible des Renégats.
Pour la sauver, Lucan n'a d'autre choix que de l'entraîner dans les profondeurs où il règne. Gabrielle est soudain confrontée à un destin extraordinaire où se mêlent danger, séduction et les plaisirs les plus sombres...

J'AI AIMÉ : C'est addictif.
J'AI MOINS AIMÉ : La grande ressemblance avec une autre saga...

Étant dans une grande période de bit-lit, un genre que j'affectionne tout particulièrement, j'avais hâte de me lancer dans Minuit. Malheureusement, j'ai très très vite déchanté avec un détail de taille ; Impossible de ne pas la comparer à un grand nom du genre, La Confrérie de la dague noire. Et pour cause, beaucoup de points sont similaires, trop similaires que ça en paraît un peu louche. 

Lucan Thorne, chef intrépide de la Lignée, se bat régulièrement contre les Renégats pour assurer l'ordre à Boston. Son quotidien est une routine qui apaise ses tourments et l'empêche de sombrer dans la Soif Sanguinaire. Une nuit cependant, les choses changent en rencontrant une humaine, Gabrielle, qui assiste à un meurtre incluant les siens. Pour préserver son monde, il doit effacer la mémoire de la jeune femme... mais les choses dérapent et finissent par lui échapper quand il découvre qu'elle appartient à son monde.

Les similitudes se devinent dès le résumé et pourtant j'ai préféré faire l'aveugle. Une saga qui s'inspire d'une autre ne m'a jamais réellement gênée, il est difficile d'être 100% original. Toutefois, ici, Minuit est vraiment une pâle copie de La Confrérie de la dague noire, et j'aime tellement La Confrérie que ça m'a tout de suite sauté aux yeux. Le synopsis est le même : le premier tome se focalise sur le chef du groupe vampires que l'on découvre, ce groupe est un groupe de guerrier avec un nom de renommé dans leur communauté, et les deux chefs des deux sagas différentes ont beaucoup de leur personnalité en commun également. 

J'ai eu l'impression que l'autrice reprenait des termes pour les remplacer par les siens, mais que l'histoire était finalement la même. Lucas rencontre Gabrielle, une humaine, comme Kolher rencontre une humaine aussi dans La Confrérie. La Confrérie devient ici La lignée, avec une dynamique de groupe qui se ressemble. Une guerre se prépare, contre les Éradiqueurs pour La Confrérie, et contre les Renégats pour Minuit. Il m'a été impossible de passer au dessus.

Je ne sais pas vraiment si les deux séries finissent par se distinguer mais Minuit a finalement un folklore complètement différent, qui est propre à son univers et heureusement. Ainsi l'origine des vampires, leurs besoins, leurs coutumes, est propre à la saga. Leur principale menace est la Soif, la Soif qui transforme les vampire en Renégats. Il s'agit davantage d'une guerre civile.

Ce premier tome n'est finalement pas un tome transcendant même si l'action est présente du début jusqu'à la fin et que le lecteur reste accroché. En faisant abstraction de ses ressemblances à La Confrérie, j'ai tout de même passé un bon moment et c'était au final très addictif. La romance n'est pas ce qui m'a le plus convaincue par ses aspects parfois mièvres, mais l'évolution du couple reste assez plaisante tout de même. Je dois avouer que j'ai quand même beaucoup aimé le personnage de Lucan.

Un premier tome qui n'a pas ses preuves malgré son potentiel. J'espère à l'avenir plus de différences avec La Confrérie de la dague noire et un couple plus satisfaisant, c'est sur ça que je mise pour voir si je continue la saga ou non.