vendredi 15 octobre 2021

Misery • Stephen King.


Misery, c'est le nom de l'héroïne populaire qui a rapporté des millions de dollars au romancier Paul Sheldon. Après quoi il en a eu assez et il a fait mourir Misery pour écrire enfin le « vrai » roman dont il rêvait.
Mais il suffit de quelques verres de trop et d'une route enneigée, dans un coin perdu, pour que tout bascule... Lorsqu'il reprend conscience, Paul est allongé sur un lit, les jambes broyées dans l'accident. Sauvé par une femme, Annie. Une admiratrice fervente. Qui ne lui pardonne pas d'avoir tué Misery.
Et le supplice va commencer. Sans monstres ni fantômes, Stephen King, au sommet de sa puissance, nous enferme ici dans le plus terrifiant huis clos qu'on puisse imaginer.


J'AI AIMÉ : La fascination pour l'horreur.
J'AI MOINS AIMÉ : Le personnage de Paul, l'obsession pour l'Afrique...


Je n'ai jamais lu de Stephen King jusqu'à maintenant. Mais ce n'est évidemment pas un nom qui m'est inconnu comme ses titres. Carrie, Ça, La ligne verte, Cujo, etc... Misery, aussi, sont des titres qui me parlent. Je n'ai jamais osé me lancer parce que les grands noms comme ça : ça passe ou ça casse. Enfin plus ou moins, car je ne peux pas dire que je n'ai pas passé un bon moment avec Misery mais il me manquait un truc. C'est simplement que j'en attendais beaucoup plus et que mon ressenti est en dessous de l'engouement que l'on m'a vendue.

Paul se réveille non seulement avec la gueule de bois mais aussi les jambes brisées... et chez une prétendue fan. Sa fan numéro un, celle qui ne lui pardonne pas d'avoir tuée Misery pour pouvoir terminer la série du même nom. Annie, de son prénom, n'a pas l'intention de le voir repartir. Piégé, Paul va devoir ré-ouvrir la page tournée de Misery et se mettre à écrire coûte que coûte. L'humeur d'Annie est vacillante et ses chances de survie n'ont pas l'air très très hautes !


De tous les classiques horreur de l'auteur, j'ai voulu commencer par Misery. J'aime la tension des huit-clos mais aussi j'aime l'univers de l'écriture et des écrivains. Mélanger les deux me semblaient bien parti. Et de côté là, je n'ai pas été déçue. C'est étrange à dire mais j'ai « aimé » d'avoir un auteur prisonnier de ses personnages en plus d'être prisonnier de sa tortionnaire.

Après, Paul n'est pas un personnage que j'ai apprécié. Il est très antipathique. Et si j'ai appréhendé tout ce qui lui est arrivé et que je ne le souhaite évidemment à personne, j'ai pourtant eu du mal à éprouver de la sympathie pour lui. Paul critique beaucoup les fans, les lectrices, certaines branches de la littérature. Il n'a pas un regard sympa sur les femmes non plus et son obession pour l'Afrique m'a dérangée. Je sais que le roman sort des années 80, mais ça ne m'a empêchée de grimacer.

Le personnage d'Annie est plus fascinant par contre. Tout comme ce qui concerne l'horreur. La fascination suscitée rend l'histoire addictive. On a envie de savoir jusqu'où tout ça va aller et qu'est-ce que Paul va vivre à sa merci. Après je vous avoue que j'en ai attendu plus. Beaucoup plus. Pas en matière d'horreur mais en matière de tension allant crescendo. Du coup, pour mon premier King ce n'est pas entièrement une réussite et je ne sais pas si j'aurais le courage d'en découvrir un second pour l'instant.


Une lecture que j'ai aimé suivre mais qui n'a pas été aussi bonne que je l'espérais. Je suis sévère c'est vrai, mais c'est parce qu'on m'a beaucoup recommandé Stephen King et ce titre. Dommage, l'horreur était là mais il manquait peut-être un soupçon de tension à mon goût.

tâches d'encre

  1. Dommage pour ton ressenti assez mitigé... Un classique, de l'auteur, que j'aime beaucoup. Mais, c'est vrai que Paul se révèle peu attachant par moment. Tu as l'intention de regarder l'adaptation en film ? Kathy Bates est géniale en Annie.

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