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Coming Home to the Comfort Food Café
de Debbie Johnson.
VF: (Pas de VF).
Genre: Contemporain.
Mon édition: Harper Collins.
400 pages (ebook).
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Résumé : Moving to the little village of Budbury, Zoe hopes the crisp Dorset sea breeze and gentle pace of life will be a fresh start for her and her goddaughter, Martha.
Luckily for them both, the friendly community at the café provide listening ears, sage advice, shoulders to cry on, and some truly excellent carrot cake. And when Martha's enigmatic, absent father suddenly turns up, confusing not only Martha but Zoe too, the love and support of their new-found friends is the best present they could ask for.
Have Zoe and Martha truly found their home at the Comfort Food Café?
16/20.
- J'AI AIMÉ : Beaucoup d'émotions, la relation entre Zoe et Martha.
- J'AI MOINS AIMÉ : La romance est vraiment secondaire.
Je remercie vraiment beaucoup NetGalley et les éditions HarperCollins pour la découverte de ce roman ! Je craque habituellement jamais sur les romans qui semblent respirer les fêtes, et pourtant, celui-ci, sa couverture et son résumé m'ont fait de l’œil... Et puis faut dire que je suis en recherche de lectures doudous en ce moment. Pourtant, je dois vous avouer m'être un peu trompée avec Coming home, mais trompée dans le bon sens ! Ce n'est pas une lecture cheesy ou comfy ou de Noël comme je le pensais, ou du moins pas seulement : c'est en vérité une vraie petite claque. Ce roman a dépassé mes attentes !
Zoe a perdu sa meilleure amie, celle qui a toujours été là pour elle depuis l'enfance. Kate était son pilier, sa raison de vivre. Et elle a hérité de sa fille, Martha, qu'elle a vu naître et grandir et qu'elle voit aujourd'hui dépérir à petit feu depuis la perte de sa mère. A 16 ans, habitée par la colère et la douleur, l'adolescente est odieuse, rebelle, et en pleine destruction d'elle-même. C'est désespérée que Zoe tente une dernière tentative : changer d'air, déménager à la campagne, offrir un cadre propice pour faire leur deuil. Toute deux ne s'attendait pas à y rencontrer des gens chaleureux, ni à renouer avec le père de Martha...
« Being brutally honest, jittering along with the anwiety is a miniscule amount of jealousy. Kate always said I was Martha's second mum, and wanted me to carry on playing that part - but Martha's never seemed overly keen on the idea, and much as I've done my best, there is a silver of concern that now her 'real' parent is here, I will be surplus to requirements. Who could blame her if she saw Cal as her knight in shining denim? »
C'est une lecture qui m'a énormément touchée. La relation entre Martha et Zoe est difficile et authentique. Zoe n'a jamais souhaité être mère, n'a jamais même eu l'idée d'être en couple, mais elle aime Martha de tout son cœur et ferait tout pour elle. Martha, elle, n'a jamais connu son père et elle vient de perdre sa mère. Il lui reste Zoe, qui a toujours été dans les parages, qui est bien gentille, etc, mais qui n'est pas celle qu'elle aurait aimé à ses côtés... C'est une cohabitation forcée par les dernières volontés de Kate. Une cohabitation qui se passe très mal, puisque ni l'un ni l'autre n'arrive à faire son deuil.
C'est là qu'interviennent Budbury et le Café cosy du village. Zoe et Martha vont à la rencontre d'une vie isolée, à la campagne, et découvrent finalement des riverains excentriques et attachants, qui les accueillent rapidement comme faisant partie des leurs et qui leur offrent l'espace nécessaire pour se reconstruire. Une nouvelle vie, un nouveau départ. Et pour le lecteur, c'est une plongé dans une atmosphère qui sent bon l'hospitalité et la côte britannique. Les cottages, les falaises, le petit coffee shop fort bien chaleureux n'y sont pas pour rien !
« "You okay?" I ask, as Martha performs an elegant skid, stopping right next to me. Her pale cheeks are streaked with pink, her black hair is dripping, and she seems to have forgotten to paint on her eyeliner this morning."Yeah. Good. This is... all completely mad, isn't it?" she says, holding out a gloved hand to indicate the scene in front of us. The dogs are whooping and jumping as Cal scoops charred bits of meat off the grill; Big Edie is hula-hooping in her elf outfit, and Laura and Matt are having a sneaky snog outside Black Rose. The devils."Completely and utterly mad," I reply.Martha pauses, and a flicker of pain ghosts across her face. She turns to me, and gives me a sad smile."She'd have loved it, wouldn't she?""She would," I answer, nodding. "But in her absence, I suppose we'll just have to love it enough for all three of us, won't we?" »
C'est donc bien plus qu'une lecture doudou. C'est une véritable tranche de vie. Coming Home possède cette énergie qui arrive à nous faire sourire, rire, pleurer, et espérer. Ce n'est pas une romance comme je le pensais, même si le père de Martha qui arrive à point nommé est fort sympathique. C'est une grande histoire d'amour, d'amitié, de famille. Une ode à ces relations importantes, uniques, qui transcendent les liens du sang.
- EN CONCLUSION : Coming Home to the Comfort Food Café n'est pas la romance typique pour passer l'hiver. C'est un roman pour toute saison, un roman universel, qui a beaucoup à offrir. Il fait partie d'une série (le Comfort Food Café a apparemment plus d'une histoire à livrer) mais il se lit comme un One-Shot sans problème si besoin est.
Prochain lecture : Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens (en VO) de Becky Albertalli.
Oh ! Il me faut ce livre ! ^^ Je ne sais pas quand je le lirai, mais il me tente désormais beaucoup.
RépondreSupprimerIl a un petit goût mélancolique qui fait du bien. Étrange mais à tester, vraiment ♥
SupprimerOooh ça me fait très enviiie =3
RépondreSupprimerEt puis la côte britannique ♥
Ah la côte britannique, tu la sens, c'est clair et net ! ^^ Et ça fait du bien. Ça a cette ambiance que les british maîtrisent bien !
SupprimerOulala je note direct !
RépondreSupprimerOh chouette !!
SupprimerDommage que ce ne soit pas vraiment une lecture de noël, mais je le lirais bien quand même...
RépondreSupprimerIl a l'air très beau !
RépondreSupprimerLa couverture est juste sublime (j'avoue j'ai cliqué sur la chronique pour cette couverture ^^). Dommage qu'il soit en anglais. Je travaille dessus (monsieur étant bilingue mais pas encore prête à lire de grand roman en VO). je donc attendre la sortie VF un jour je l'espère car ta chronique donne envie de le lire !
RépondreSupprimerOh, tu donnes envie !! :)
RépondreSupprimerDommage qu'il n'existe pas de traduction française, pour le moment ... :3