Genre: YA.

Panic, Lauren Oliver.

Résumé:

PANIC began as so many things do in Carp, a poor town in the middle of nowhere: because it was summer, and there was nothing else to do.

It's a game played only by the desperate -graduating teenagers who enter knowing they are gambling their lives, but are prepared to risk it all for the life-changing victor's prize.

Heather never thought she would compete. She's never seen herself as fearless, as one to stand out from the crowd. But when she finds something, and someon, to figth for, she will discover that she is braver than she ever thought.

Dodge has never been afraid of PANIC. His secret will fuel him, and get him all the way through the game; he's sure of it. But what he doesn't know is that he's not the only one with a secret. Everyone has something to play for.

Mon avis, 10/20.

Aïe aïe. Panic me tentait vraiment bien; l'auteure ne m'était pas inconnue et le résumé était plutôt très intéressant. Malheureusement on pourra dire que: je suis passée à côté. 

J'en ressors avec un ressenti en demi-teinte. Beaucoup de choses m'ont déplu dans ce roman. L'idée est là et elle est bonne, mais l'étoffe ne correspond pas à mes attentes. De plus que j'ai rarement vu plus casse-pieds au niveau des personnages...

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En bref:

Les -: Les personnages principaux Heather et Dodge, la sensation de lenteur dans le récit, le manque de crédibilité.

Les +: L'idée.

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« The cops thought it was just the usual Fourth of July prank. But Heather, Nat, and Doge knew better. So did Kim Hollister and Ray Hanrahan and all the other players. Two days after the Fourth of July, their suspicions were confirmed. Heather had just gotten out of the shower when she booted up the ancient laptop and checked her email. Her throat went dry; her mouth turned itchy.

judgment@panic.com

Subject: Enjoy the fireworks?

The show will be even better this Friday at ten p.m.

See how long you can stand it. Remember: no calling for help. »

₪ J'ai commencé ce livre: enthousiaste et motivée, malgré les avis négatifs ou mitigés déjà lus sur la toile. Malheureusement, j'ai vraiment très vite déchanté. Quand je commence à passer quatre jours sur un young-adult, c'est que généralement, il y a un petit problème... Et le problème s'est manifesté dès les premiers pages: j'ai vraiment eu du mal avec les personnages principaux, et surtout Heather. Je l'ai tout de suite eu dans le collimateur celle-là... J'ai peiné dans ma lecture. Les personnages sont peu approfondis et clairement « chiants », et ça se reflète sur l'histoire.

₪ Panic est un jeu qui réunit les jeunes diplômés du lycée de Carp, une petite ville de vingt mille habitants. Panic est un jeu qui confronte ses joueurs à leurs peurs. Tout personne qui s'inscrit à Panic sait que tout peut arriver. Le prix est une grosse somme d'argent, et cette année là, la cagnotte est fixée à 67 000 dollars. Nat, la meilleure amie de Heather a décidé de participer. Dodge, l'une de leurs connaissances aussi. Quant à Heather, elle n'était là que pour l'ouverture du jeu, à la base. Mais une envie soudaine, irréfléchie, la pousse à se surpasser et suivre le mouvement.

₪ Je vais tout de suite commencer par Heather et Dodge, les deux personnages principaux de Panic. J'ai rarement trouvé des personnages aussi fades, peu développés, et insupportables. Heather est une jeune fille fraîchement sortie du lycée, et qui vit une rupture amoureuse difficile. Et oui, c'est par dépit amoureux qu'elle se lance dans Panic. Vraiment, tout ce que j'aime (ironie puissance mille). Je n'ai jamais connu une héroïne aussi agaçante qu'elle: elle est plaintive, malheureuse, et s’apitoie sans cesse sur son sort. Elle n'a pas une vie facile et le climat familial dans lequel elle est évolue n'est pas favorable, mais même ça, ça ne pardonne pas son égo monstrueusement grand. Elle blâme son ex de l'avoir larguée (alors qu'elle n'est même pas amoureuse de lui...), que personne ne l'aime, qu'elle sera seule jusqu'à la fin de sa vie... C'est la faute de tout le monde, sauf la sienne, elle n'est que le vilain petit canard jamais accepté. Au bout de cinquante pages à peine, j'ai cru que j'allais abandonner ma lecture à cause d'elle, pour vous donner une indication.

₪ Dodge quant à lui m'a paru meilleur, mais il possède également ses travers qui m'ont empêché de l'apprécier. Dodge a ce côté brisé plus sympathique qu'Heather, mais il est borné et égoïste, aveuglé par une seule pensée: la vengeance. Il s'inscrit dans Panic pour sa sœur, paralysée des jambes suite à un accident, et non pour l'argent. Il n'a qu'une idée en tête: s'en prendre à Ray, un autre participant, dont il tient la famille, et plus précisément son frère, comme responsable de l'accident. Son goût de vengeance est omniprésent, tout au long du roman, quoi que dise et pense sa sœur, la première concernée, et c'est tout simplement pénible. 

₪ Ces deux personnages qui n'ont rien pour me plaire m'ont vraiment mis des bâtons dans les roues pour cette lecture. Je ne compte plus les fois où j'ai levé les yeux au ciel parce qu'ils n'ont aucune maturité, quelle que soit leur histoire difficile et douloureuse. Et l'écriture à la troisième personne, ce point de vue externe qui passe de l'un à l'autre, sans vraiment nous offrir le fond de leurs pensées et leurs émotions, ça n'enlève pas cette impression désagréable de manque de profondeur. Cette alternance est même perturbante parce qu'elle instaure une distance certaine entre nous et, les personnages et l'histoire.

₪ J'ai aussi eu du mal avec la crédibilité du jeu Panic. Les jeux illégaux existent toujours plus ou moins dans le monde, ce n'est pas une nouveauté, on est au courant, mais là nous sommes quand même dans une petite ville et ce jeu qui existe depuis des années et qui est connu de tous les jeunes n'a jamais réellement eu de problème avec les autorités et les parents. Les fondateurs, les juges, les joueurs, jamais personne n'a réellement été arrêté. C'est limite si tout le monde ne ferme pas les yeux et laissent couler... Ajouté aussi au fait que l’hôpital reçoit des blessés tous les étés mais que personne ne semble réellement s'inquiéter, c'est assez fort...

₪ En conclusion: je ne retiens que l'idée. L'idée était vraiment bonne ! Mais seulement l'idée, quoi. Et peut-être aussi les moments de jeu qui m'ont plus ou moins passionné car Panic prend la place qui aurait dû lui être attribué à défaut de la vie ennuyeuse des personnages. Sinon, je suis vraiment déçue. Ce livre ne rend vraiment pas hommage au talent de Lauren Oliver.

« But that was another thing you leaned when playing Panic: people would surprise you. They would knock you on you ass. It was practically the only thing you could count on. »

Je le conseille à: En fait, je vais faire court, je ne le conseille pas du tout.

Prochaine lecture: Dublin Street, tome 2: London Road, Samantha Young.