Genre: Romance historique.

Le Highlander, tome 1: Captive du Highlander, Julianne MacLean.

Résumé:

Lady Amelia Templeton préférerait mourir que de céder à un homme tel que Duncan MacLean. C'est le guerrier le plus féroce de son clan, l'ennemi juré de la jeune femme.

Venu tuer le fiancé d'Amelia, celui-ci se ravise lorsqu'il remarque la ravissante innocente et décide de l'enlever, saisissant l'occasion de se venger de celui qui a assassiné l'amour de sa vie.

Mais lady Amelia refuse d'être un pion au milieu de ce conflit. La jeune femme, aussi belle que courageuse, éveillera chez le Highlander un sentiment encore plus puissant que sa fureur guerrière.

Mon avis, 14/20.

Captive du Highlander me tentait depuis un petit moment (pour dire il compte pour le challenge wishlist 2013 que j'ai commencé en janvier) et fut une lecture légère très sympathique après ma déception de Birth Marked. J'ai voyagé jusqu'en Écosse profonde et j'ai été entraîné par une romance plutôt agréable.

Je reste plus mitigée sur la fin mais l'histoire m'a quand même séduite avec ses décors sauvages, son fond historique, et l'un de ses personnages phares: Duncan MacLean. 

« Elle reporta son attention sur l'expression féroce de son remarquable visage et se sentit frémir des pieds à la tête. Si valeureuse aurait-elle voulu se montrer à cet instant -et, dans ses rêves, elle avait toujours fait preuve d'un grand courage-, elle savait qu'elle n'était rien face à cette brute. Il était peu probable qu'elle parvienne à prendre le dessus, quelles que soient ses intentions. Si ce sauvage avait dans l'idée de la violer ou de la tuer, rien ne l'en empêcherait. D'un seul coup de cette hache d'armes meurtrières, il la mettait à terre. Elle serait impuissante, face à lui.

- Pour ce qui est de votre fiancé, dit-il d'un ton cru, il va falloir que j'aiguise ma hache.

- Avez-vous l'intention de l'aiguiser sur moi ?

- Ma décision n'est pas encore prise. »

Les -: Je reste sceptique sur la fin, à partir du moment où nos deux héros ne sont plus en fuite, où Duncan ne traite plus tellement Amelia comme sa « prisonnière », où tous les deux ne se cherchent et ne se repoussent plus. Je ne vous dévoile rien du dénouement (même si on sait pertinemment que dans ce genre de romance ils finissent ensemble) mais il m'a laissée de marbre alors que jusque là, le récit m'avait captivée ! Hormis ce petit soucis qui m'a surprise vers les dernières pages et qui a mis un coup dans mon ressenti (je comptais mettre 16/20 au départ), j'ai aussi trouvé le personnage d'Amelia Templeton parfois exaspérante. Elle a du répondant certes, mais son courage comme l'indique le résumé... est surtout un résultat d'un côté un peu stupide de sa personnalité, celui qui lui donne envie de foncer dans le tas sans rien analyser. Sa naïveté est parfois ennuyante même si c'est le but puisque c'est ce qui touche le Highlander et c'est ce qui fait qu'elle va aussi se laisser séduire par lui. J'aurais tout de même préférer la voir plus engagée, moins sotte.

Les +: Lady Amelia est une anglaise de haut statut. Son père est décédé et elle est promise à un soldat qui répond au nom de Richard Bennett. La jeune femme est habituée au confort et à la belle vie jusqu'au jour où un Highlander s'incruste dans sa chambre et s'attaque à elle par mégarde. Duncan MacLean, surnommé le Boucher pour ses nombreux exploits, se trompe de cible. Ce qui m'a tout de suite en quelque sorte passionnée au début, c'est le tout premier tête à tête entre ses deux là. Tout simplement parce que ça ne va pas vite en besogne. Duncan prend le temps d'hésiter, de trouver ce qu'il doit faire, et Amelia ne se laisse pas dominée par la peur. J'ai aimé également leur différence de milieu qui les a bien opposé ensuite lors de leur fuite, créant de multiples désaccords. Le Highlander a un soupçon de sauvagerie et n'hésite par à entraîner la jeune femme dans sa nature: celle des guerriers, de l'honneur, et des nuits en plein air. Tout ce à quoi Amelia n'a pas été préparé. Dès son plus jeune âge, on lui a appris à se méfier de ces rebelles et surtout, elle aime le raffinement. Elle est sensible et se retrouver à patauger dans la boue avec un homme qui souhaite assassiner de sang froid son fiancé ne la met pas à l'aise (doux euphémisme). J'ai beaucoup apprécie le jeu du chat et de la souris dans Captive d'un Highlander, pour un livre sans prise de tête, il est plutôt bien mené et je ne m'en suis pas lassée. Au contraire, j'aurais bien aimé qu'il persiste un peu plus, voire jusqu'au bout. C'est fait en finesse car même si nos deux héros s'attirent, l'auteure rappelle bien leurs conditions et leurs motivations différentes. Ça reste disons.. plus ou moins crédible pour une histoire d'amour qui se déroulent en quelques semaines, et c'est ce qui fait son charme. Amelia Templeton m'a parfois tapée sur les nerfs comme je l'ai déjà dit mais elle n'est pas contradictoire, même si elle doute, j'ai trouvé son comportement assez logique face à un homme qui l'intimide autant qu'il l'attire. Et concernant Duncan MacLean, étant partagé entre son désir pour sa captive et sa soif de vengeance, je l'ai trouvé plutôt attachant (même si soyons honnête le surnom « ma belle » quelques fois c'est mignon.. mais toutes les secondes, c'est agaçant). Je pense quand même que le livre aurait pu faire une centaine de pages de moins mais ça reste une bonne lecture qui a su m'apporter de la détente. Je l'ai apprécié comme un bon dessert quelconque, ce n'était pas original mais le livre reste très sympathique et sur le moment, c'est ce qui m'a importé. Puis il faut dire que j'adore le cadre de l’Écosse et des Highlanders. Pour finir, je lirai sûrement le tome 2: Conquise par le Highlander.

« - Hier soir, Richard a dû s'absenter du fort, et il a tout fait pour que je puisse m'installer confortablement, en lieu sûr.

- Eh bien, au moins, vous étiez correctement installée.

Sentant la colère monter en elle, elle serra les dents.

- Jusqu'à ce que vous vous introduisiez par effraction dans ma chambre et interrompiez mes doux rêves de bonheur conjugal.

- Je ne suis pas entré par effraction, ma belle, riposta-t-il. J'avais la clé.

- Ah oui, celle que vous avez volée au soldat, dans le couloir. Celui que vous avez assassiné de sang-froid.

- Ce n'était pas un assassinat, se défendit-il après un long silence. Nous sommes en guerre. Ce type a signé pour se battre, et c'était un combat à la loyale.

- Personne ne signe pour se faire tuer.

- Les Highlanders, si. En cas de nécessité.

Elle changea de position sur la selle.

- Comme c'est courageux de votre part. Dommage que vous commettiez une telle trahison en accomplissant ces impressionnants actes de bravoure.

Il remua à son tour sur la selle.

- Vous n'avez pas la langue dans votre poche, lady Amelia. Je vous avoue que ça m'excite. »

Je le conseille à: Aux personnes, qui comme moi, apprécient les histoires et les romances historiques sans prises de tête de temps en temps, surtout aux temps des Highlanders. Ca reste un bon moment détente, une agréable lecture pour l'été.

Prochaine lecture: Chroniques de la fin du monde, tome 1: Au commencement, Susan Beth Pfeffer.