Merci pour les souvenirs • Cecelia Ahern.

Après un accident qui a bouleversé sa vie et détruit son mariage, Joyce Conway ne doit la vie qu'à une transfusion sanguine. Pourtant, des phénomènes étranges se produisent. Elle se souvient de choses qu'elle n'a pas vécues. Elle peut parler pendant des heures de Paris, alors qu'elle n'y a jamais mis les pieds. Dès lors, Joyce n'aura qu'un but: découvrir à tout prix qui lui a donné son sang, dans l'espoir de comprendre ce qui lui arrive. Et retrouver le bel Américain dont elle a fait la connaissance le jour de sa sortie de l’hôpital.

J'AI AIMÉ : Un récit plein de bienveillance, une romance tendre.
J'AI MOINS AIMÉ : Le résumé en dit trop.

Connaissant Cecelia Ahen avec PS: I love you, je me suis dirigée vers ce roman à la couverture et au résumé attrayants. J'avais hâte de commencer ce titre qui me prévoyait de vivre de belles choses, mais malheureusement, j'ai été moins emballée par l'historie que par la quatrième de couverture...

Je pense que j'avais peut-être trop d'attentes. Je m'attendais à retrouver une romance rythmée par une course contre la montre ou quelque chose qui y ressemble. C'est le résumé qui m'a un peu induite en erreur avec son champ lexicale du rapide, du vital, de l'essentiel. Du coup, en me plongeant dans le récit, j'ai un peu déchanté : la trame principale commence tardivement et les longueurs sont nombreuses.

Après on ne peut pas nier que pour un livre de plus de quatre cent pas, il se lit vite. La plume de l'autrice est fluide et l'ensemble est facile à lire. Le récit possède des moments phares et des moments quelques peu poignants pour rattraper les longueurs et la lenteur présentes. La romance est plaisant même si elle n'est pas ce que j'attendais non plus. Les personnages m'ont plu.

C'est surtout Henri Conway, le père de l'héroïne Joyce, qui a ma préférence. C'est un personnage tordant, au caractère affirmé, et qui entretient une relation touchante avec sa fille. Frankie, l'amie de Joyce, est également très sympathique, et du côté du héros, j'ai bien aimé Doris. Malheureusement, à côté de ces trois personnages qui apportent humour et fraîcheurs, nos personnages principaux n'ont pas trop été à la hauteur.

Merci pour les souvenirs n'est pas une déception, mais ce n'est pas non plus le roman mémorable de l'année. J'ai passé un moment agréable, sans plus, un peu plombée par la lenteur que je n'attendais pas.