Genre: Contemporain.

Le mec de la tombe d'à côté, Katarina Mazetti.

Résumé: 

Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'oeil de la stèle qu'il fleurit assidûment.

Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d’auto-dérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.

Un jour pourtant, un sourire éclat simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante.

Mon avis, 6/20:

Il fait parti des livres que j'ai acheté avec Merci pour les souvenirs. Coup de cœur pour la première de couverture pourtant très simple, et le résumé m'a donné envie de le prendre. Finalement, m'ouais. M'ouais, je crois que c'est la première réaction qui m'est venue à l'esprit quand je l'ai terminé. Je résumerai le livre en un mot: Ennui.

J'ai attendu, du début jusqu'à la fin, que l'histoire démarre vraiment. J'attendais cette "passion dévorante" mais finalement, on ne doit vraiment pas avoir la même définition de passion. 253 pages qui sont passées véritablement lentement. Je me suis ennuyée presque tout le long de ma lecture, ce qui est dommage car ce n'est pas forcément un navet pour autant. Il y a un deuxième tome, mais pour ma part, je ne le lirai pas.

Les -: L'attente d'un petit plus qui ne vient pas. Et, je n'ai pas trouvé les personnages attachants. En fait, c'est peut-être un peu dur, mais j'ai eu pitié d'eux. Je ne me suis sentie proche ni de l'un ni de l'autre, et cette distance m'a vraiment gênée car j'aime me reconnaître un tant soit peu dans un caractère, ce qui n'est pas le cas dans ce livre. Si j'ose dire, je les trouve même trop stéréotypés: Le fermier à l'humour un peu gras avec sa maison sale, poussiéreuse, aux milles broderies, et la citadine toute frêle et transparente dans un appartement des plus modernes. Autre point noir qui m'a gênée dans ma lecture: ce sont les chapitres. Ils sont courts: une moyenne de trois pages. Le plus long doit en faire cinq à tout casser. Je me sentais comme coupée dans quelque chose à chaque fois.

Les +: Ce petit côté cynique et insolent dont fait preuve Désirée et Benny. Leurs pensées sont loufoques et parfois drôles. Ils sont blasés, et cela se voit, mais se redonnent tout de même mutuellement espoir. Histoire d'amour mettant en scène deux parfaits opposés, et si on ne l'a pas vécu soit même, leur relation peut très bien nous faire réfléchir aussi.

Je le conseille à: Eh bien là, je sèche un peu. Je ne pense pas que je puisse le conseiller.. Cependant si il vous tente, je vous laisse volontiers vous faire votre propre opinion et je ne freinerai pas votre envie !

Prochaine lecture: Un jour, David Nicholls.