Siege weapons (The galactic captains #1) • Harry F. Rey.

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The Galactic Captains, book 1 : Siege Weapons

d'Harry F. Rey.

VF : Pas de VF.

Genre : Science-fiction, nouvelle.

Mon édition : NineStar Press.

143 pages.

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Résumé : Captain Ales is a lonely smuggler at the galaxy’s Outer Verge, and the last of his people. He’s been trying to move on from a life of drugs and meaningless sex, but finding love in this forgotten corner of the galaxy is difficult. 

When he’s sent on a mysterious smuggling mission to a world under siege, he’s enticed by promises of the domination he craves. But soon Ales finds himself entwined in a galactic power struggle that could cost him everything.

12/20.

• J'AI AIMÉ : La construction de l'univers;
• J'AI MOINS AIMÉ : Le « BDSM » qui sort de nulle part, l'aspect parfois brouillon.

Un merci aux éditions NineStar Press pour leur confiance infinie, ainsi qu'à NetGalley qui permet l'échange. Je crois que ma première pensée en voyant cette histoire dans le catalogue a été un « Quoi ? Un Star Wars gay ? J'achète ! ». Évidemment, je ne m'attendais pas à du Star Wars, mais je m'attendais bien à un space opera en bonne et due forme. Quelque part, c'est bien ce que j'ai eu... Mais d'autres parts, beaucoup de choses ont fait de cette nouvelle une lecture difficile et longue, qui s'est presque éternisée. La mayonnaise n'a malheureusement pas pris.

Seul rescapé de sa planète, Ales parcoure l'espace en tant que coursier pas toujours très légal (rarement, même). Il parcoure également les lieux de luxure pour oublier, pour passer le temps, pour chercher à combler un manque qui le torture. Alors qu'il accepte une course de son employeur calculateur et capricieux, Ales va au devant d'une planète dont le sort est pratiquement scellé. Sa venue, et les rencontres qu'il va alors effectuer pourrait peut-être, ou non, changer la donne...

« I waited alone for the bot to arrange a room, while a holoscreen projected images of the high priest praying with freezing cold soldiers guarding things. The sound wasn't on, but the talking heads seemed to be discussing the best way of getting young children to stay calm in a space-raid shelter and how to properly store provisions.

Some part of my memory unforlded before my eyes. Scenes I'd never got the chance to experience. Familiar yet strange. We never had holoscreens on Teva, but if we had, I imagined this was what they'd have been showing.

I shuddered and, for a moment, wasn't sure I could ever stop. What was this feeling? Sick. Sick with worry, with regret. Sick at the idea of being trapped in a place I really knew I shouldn't be. »

J'ai trouvé à Siege Weapons un aspect très brouillon. Malgré un univers très bien construit, peaufiné, détaillé, ce qui peut être rare pour une nouvelle, l'intrigue quant à elle s'éparpille beaucoup trop. On passe un beaucoup trop long moment sans savoir où on va, à simplement suivre Ales dans ses déboires qui est trop souvent l'attente, le risque, et le sexe. Et ce n'est vraiment qu'à la fin que les choses s'accélèrent et prennent un vrai tournant, un vrai sens.

Je ne m'attendais pas à une romance, c'est clair. Mais je ne m'attendais pas non plus à partir sur des consentements très flous et une seconde partie qui tient bien plus de l'abus que du soit-disant BDSM. D'ailleurs, comme d'autres lecteurs sur Goodreads, j'ai également tilté : ce soit-disant BDSM sort de nulle part. Tout d'un coup, un personnage secondaire s'adresse à Ales en disant quelque chose comme : "alors comme ça tu m'as dit que tu recherchais un dominant ?" et ça a été le plus gros bug de l'histoire selon moi. On suit Ales depuis un bon moment et jamais il ne laisse transparaître cette envie, jamais il ne la dit non plus. 

« "Think you can take me as your master?"

I didn't get a chance to answer as his mouth moved to mine and his teeth bit down on my lip.

"All right, you two, this is a family place. Time to get a room." The bar-bot interrupted us, its programming not quite taking into account that we were the only ones in the bar. »

Il y a de bonnes choses, dont la psychologie du personnage principal qui pourrait expliquer le fait qu'il fonce dans des liens toxiques et abusifs. Mais d'autres choses m'ont extrêmement gênée dont la sexualisation à outrance de sa peau noire (justifié par le fait qu'il est un survivant donc « exotique »), par exemple, et autres maladresses qui prend le lecteur au dépourvu.

• EN CONCLUSION : C'est une série pour laquelle j'avais de hautes attentes ; Qui ne veut pas d'un space opéra gay ? Mais qui malheureusement m'a assez déçue et m'a causée une panne de lecture qui me pèse encore... Je ne me lancerai pas dans la suite.

Prochaine lecture : Tuesdays are just as bad (VO) de Cethan Leahy.