Ville condamnée • Nicolas Villeneuve.

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Ville condamnée

de Nicolas Villeneuve.

Genre : Horreur, thriller.

Mon édition : Rebelle éditions.

228 pages (ebook).

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Résumé : « Bienvenue à Mersin ». 

C’est l’affiche qui accueille Marc et ses compagnons à l’entrée de la petite ville calme. Peut-être même trop calme. Pas de bruit, pas d’habitant… simplement des questions qui se bousculent dans les têtes et l’étrange sensation d’une présence qui murmure de fuir.

14/20.

• J'AI AIMÉ : Bonne ambiance, chapitres courts.
• J'AI MOINS AIMÉ : De plus en plus confus au fil des pages.

Un grand merci à l'auteur et aux éditions Rebelle pour cet envoi ! C'est roman que j'avais découvert chez Marinette et qui m'avait beaucoup intriguée. Moi aussi j'ai eu envie de me lancer et me faire ma propre idée. Ville condamnée a été une assez bonne lecture, très intrigante de par son ambiance mais moins alléchante par son côté un peu plus brouillon.

Marc, sa fille Jessica, et son frère Henri, tombe en panne sur une petite route de campagne. Un imprévu quotidien qui va les amener jusqu'à la station service la plus proche, où ils y rencontrent l'étrange propriétaire des lieux, une jeune femme tout aussi perdue qu'eux, et un livreur du coin qui leur propose de les escorter jusqu'à la ville d'à côté. Pourtant, rien ne se passe comme prévu et les péripéties inquiétantes ne font que se succéder...

  

« Bienvenue à Mersin !

La phrase était écrite de manière grossière en feutre rouge.

Oui, c'est du feutre, ça ne peut être que ça. Ne pense pas à autre chose.

Marc baissa les yeux. Quelque le gênait dans ce paysage. En y repensant plus tard, il se demanda pourquoi cerveau n'avait pas pris en compte le fait le plus important.

VILLE CONDAMNÉE. NE PAS ENTRER. »

On suit principalement Marc, dans cette histoire. Mais les pensées de Jessica, Henri, Clara la jeune femme, et Thomas le livreur, se mêlent également au récit pour nous permettre de saisir l'ampleur de la situation. Ville condamnée suit les codes du fantastique et de l'horreur : une station service à l'abandon, un vieux sénile flippant, une ville abandonnée. C'est un décor qui m'a beaucoup plu et dans lequel j'ai aimé voir les personnages évoluer, s'inquiéter, se souder, avoir peur, sans savoir un instant ce qui leur arrive et ce qui est arrivé à la ville.

En revanche, je trouve que les choses simples sont parfois les meilleures, surtout pour un huit-clos. Je m'attendais à avoir un peu plus peur et je suis certaine que j'aurais frissonné bien plus si on s'était d'avantage attardé sur le décor. L'enchaînement d'événements de plus en plus loufoques m'a parfois perdue et m'a un fait décrocher par moment. Je me suis retrouvée un peu trop éparpillée à mon goût.

« Aucun son. Rien.

Marc fit volte-face en émettant un souffle ressemblant à un cri étouffé. Henri leva les yeux vers son frère, dans lesquels la détermination se mélangeait de manière étrange, au désespoir.

- J'ai.. reprit-il doucement. J'ai l'impression que tout es foutu. Que dans notre tête, on essaie vainement d'expliquer ce qui n'est peut-être pas explicable. »

Heureusement les chapitres courts et les questions qui nous taraudent donnent envie d'avoir le fin mot de l'histoire et de savoir ce qu'il se passe vraiment, tout comme les personnages que l'on suit. Le lecteur et ces derniers sont logés à la même enseigne. Le mystère reste intact.

• EN CONCLUSION : Une petite lecture en demi-teinte tout de même quand j'y pense, mais dont j'ai aimé l'ambiance et les péripéties de départ. Ville condamnée reste tout de même une bonne lecture intrigante qui saura trouver son public.

Prochaine lecture : Une minute d'attraction de Carrie Elks.