Mystic City #1 • Theo Lawrence.

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Mystic City, book 1

de Theo Lawrence.

VF: Mystic City, tome 1.

Genre: Science-fiction, romance, YA.

Mon édition: Corgi.

397 pages.

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Résumé: Manhattan lies underwater. The corrupt rulers of this new city live hight above the flood and survive by channelling the energy of the mystics -a magic-wielding underclass who are forced to live amongst the poor in the squalor of the Depths.

High in the Aeries, Aria Rose's fiancé has promised that their marriage will unite two of the city's ruling dynasties. But the gaps in Aria's memory tell her that this romance isn't all it seems -and the appearance of Hunter, a gorgeous rebel mystic and passionate revolutionary, is about to change the course of her life for ever.

09/20.

• J'AI AIMÉ: Le décor de l'histoire.
• J'AI MOINS AIMÉ: La stupidité incroyable de l'héroïne, la romance.

Voilà, je pense que je viens de tomber sur la déception du mois et pour le coup, je ne pense pas faire pire pour le mois d'Avril. Mystic City avait tout pour me plaire: un décor mystérieux, une histoire d'amour présentée à la Roméo & Juliette, des enjeux politiques intéressants... malheureusement, ça ne l'a pas fait du tout. La romance et la fadeur de l'héroïne prend très vite le dessus sur tout ce qui pourrait être passionnant dans le roman, et c'est dommage.

Les fiançailles d'Aria Rose et Thomas Foster, deux enfants de familles politiquement opposées, sont annoncées. Alors que la presse et leurs parents leur prêtent une histoire d'amour unique et qui unit deux camps rivaux, Aria sent que quelque chose cloche. En effet, elle ne se souvient ni de Thomas ni de ses sentiments pour lui. Ses parents attribuent cela à un accident qu'elle aurait vécu, pourtant, la jeune femme n'y croit pas et se lance dans une quête personnelle pour retrouver la mémoire avant qu'il ne soit trop tard.

« "But here is the question I have," Lyrica says, her dark irises glittering with something otherworldly. "What kind of memories did you have that were so important someone would want to risk your life to make them go away? And who would do this to you?"

A silence seems to strangle the room. I know the answer to her question, but I don't want to speak it aloud: My family. »

Aria m'a tout de suite déplu. C'est l'une des héroïnes les plus fades que je n'ai jamais rencontrée. Et d'une stupidité que j'ai trouvé sans nom. Elle n'a ni réel but ni réel objectif. Alors que des choses terribles et des machinations se préparent, rien ne semble l'atteindre. Il n'y a qu'une chose qui semble la réveiller, c'est l'Amour. Elle ne pense qu'à ça, et qu'à Thomas dont elle ne se rappelle pas, et qu'à Hunter qui fait battre son cœur. Et je vous avoue que vu le décor politique, c'est une réelle perte de temps de s'attarder là-dessus.

D'ailleurs, la romance qui prend 99% du récit est sans saveur. Aria et Hunter ne m'ont pas un instant fait vibrer. Les personnages sont si peu construits et approfondis, et leur histoire d'amour si peu réaliste, que j'ai fini par lire en diagonale le tout. En pleine situation critique et déterminante, on en arrive quand même à ce qu'ils s'arrêtent pour se murmurer un fameux "You and me, nothing else matters" (alors que des gens meurent et souffrent HEIN). Pour deux personnages censés être très importants, ils ont l'air de se tourner pas mal les pouces.

« He has the kind of face that takes you by surprise. Earlier, on the street, I thought it was one thing -handsome in a conventional way, like porcelain or the colored diamonds my mother keeps in the Rose family vault. But now I see it is quite the opposite, a face too hard to be pretty, too mysterious. It is the kind of face that sucks you in, makes you want to surrender all that you know, all that you are, just to capture its attention.

It is dangerous, this face, this boy. And not simply because he's a mystic, though that is danger enough.

He already has a hold on me. »

Le décor assez visuel est plutôt sympa. L'idée d'un Manhattan inondé et d'un réchauffement climatique fait écho à notre monde actuel. Malheureusement, tout cela n'est pas assez puisque très vite, la romance prend le pas sur les origines de la ville, des Mystics, et de l'intrigue politique. Mystic City est truffé d'incohérences et de relations peu crédibles qui auraient pourtant mérité d'être développées. Beaucoup trop de scènes peu réalistes, comme celles où Aria se balade là où elle n'est pas la bienvenue sans être reconnue, chassée, et j'en passe, alors que son visage est de notoriété publique et même catalogué de visage ennemi...

• EN CONCLUSION: C'est une chronique négative, oui. Il y a de bons éléments, mais qui restent superficiels et très peu creusés. Ce qui aurait pu être passionnant se révèle finalement n'être qu'un fond servant à la romance, et la romance de son côté est très décevante. Mystic City ne m'a vraiment, mais alors vraiment, pas convaincue.

Prochaine lecture: Le vide de nos cœurs de Jasmine Warga.