L'oeil d'Otolep (Les mondes d'Ewilan #2) • Pierre Bottero.

De retour à Gwendalavir, Ewilan développe ses pouvoirs à l'Académie d'Al-Jeit quand on découvre qu'une méduse aux tentacules mortels bloque l'accès à l'Imagination. Pour la combattre, la jeune fille se joint à l'équipée en route pour la lointaine cité de Valingaï.

Après de nombreux combats, le groupe parviendra aux confins de l'Empire, devant l'Œil d'Otolep, un lac mythique...

➤ Tome précédent : ₁. La forêt des captifs.

J'AI AIMÉ : La relation Salim / Ellana.

J'AI MOINS AIMÉ : /Le personnage de Liven (et Ewilan avec), un tome creux.

C'est un poil triste que je referme ce second tome. Ayant adoré le premier tome des Mondes d'Ewilan, plus encore que la série précédente de l'auteur, ce second tome ne m'aura franchement pas autant plu. Retrouver Gwendalavir et les personnages est toujours un plaisir, mais cette fois-ci, quelques détails m'ont chagriné et m'ont empêché de me plonger totalement dans l'histoire.

Ewilan et ses amis sont de retour en Gwendalavir. La jeune fille a repris son apprentissage à l'Académie d'Al-Jeit pour parfaire son Don, tout comme Salim a repris son entraînement avec Ellana. Mais, leur avenir, et l'avenir du peuple de Gwendalavir n'est pas sans danger puisque le dessin va devenir peu à peu un don risqué. L'Imagination est entravé par une créature monstrueuse dont l'aura est terrifiante. Et du haut de son jeune âge, Ewilan est destinée à aider au mieux l'Art du Dessin.

Dans ce second tome, j'ai eu souvent la sensation de passage à vide. Et dans tous les autres tomes, je n'ai pas eu ce sentiment ; Les événements s'enchaînaient, nous coupaient le souffle, nous en apprenaient toujours sur l'univers ou les personnages. Ici, j'ai plusieurs fois ressenti un ennui face à certains passages. J'ai trouvé que les péripéties n'avaient pas la même saveur, ni le même entrain qu'auparavant. La deuxième partie est nettement plus passionnante que la première, au passage.

J'ai eu aussi beaucoup de mal avec l'apparition de nouveaux personnages dont les camarades d'Ewilan à l'Académie, puisque parmi eux se trouve Liven. Liven, ce garnement sous le charme d'Ewilan, et Ewilan qui a sincèrement bien besoin d'apprendre la définition du mot « ami ». Je ne sais pas si ça va servir par la suite, mais je n'ai pas aimé du tout son implication et son rôle.

Sinon, autrement, ça reste un tome avec son lot d'action, d'aventure, et d'amitié, avec cette ambiance particulière qui nous fait sentir chez nous malgré le danger qui guette Gwendalavir. Donc oui, retrouver Salim, Ellana, Edwin, et les autres, et même Ewilan qui est casse-bonbons parfois, c'est toujours un réel plaisir. D'ailleurs au passage, j'ai aimé la relation entre Salim et Ellana que l'on voit beaucoup plus ici !

Un tome en dessous de tous les autres selon moi, mais qui ne casse heureusement pas pour autant mon attachement à l'histoire et l'univers. J'espère que le troisième tome me plaira d'avantage, afin de conclure Les mondes d'Ewilan en beauté 😉