Genre: Drame, YA.

Love letters to the dead, Ava Dellaira.

Résumé:

It begins as an assignment for Englisht class: write a letter to a dead person. Laurel chooses Kurt Cobain -he died young, and so did Laurel's sister May- so maybe he'll undestand what Laurel is going through.

Soo Laurel is writing letters to lots of dead people -Janis Joplin, Heath Ledger, River Phenix, Amelia Earhart, Amy Winehouse... It's like she can't stop. She writes about her new high school, her new friends, her first love -and her shattered life.

But the ghosts of Laurel's past can't be contained between the lines of a page forever. She must face up to them -before they consume her.

Mon avis, 13/20.

Love letter to the dead, un livre pour lequel j'ai craqué pour sa couverture, son titre, et son résumé, les trois à la fois. L'idée m'enchantait à merveille et j'avais vraiment hâte de découvrir ce petit roman young-adult.

Malheureusement, je ressors avec un ressenti en demi-teinte. Si il y a des bons passages et certains bons points, il y en a aussi des mauvais non négligeables...

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En bref:

Les -: Un début très très long, le personnage de Laurel.

Les +: L'émotion à la fin, les personnages secondaires.

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« You can be noble and brave and beautiful and still find yourself falling. »

₪ Pour tout admettre, j'étais vraiment impatiente d'ouvrir Letters to the dead, mais, oui, j'ai rapidement déchanté. Et c'est jamais facile de prendre une pause et se remettre dans un roman, qui, en seulement une vingtaine de pages nous ennuie... Je l'ai donc laissé traîner, j'ai même failli l'abandonner car après mon super mois de Janvier, j'étais un peu désespérée de commencer Février sur cette note. J'ai avancé, durement, et avec surprise, ça a fini par décoller ! Un peu tard, mais ça a décollé. Ce roman me laisse avec un sentiment mi-figue mi-raisin, et l'impression que ce que j'ai vraiment aimé a été gâché par le reste.

₪ Laurel a perdu sa sœur tragiquement. Remuée par son souvenir, la jeune adolescente change: elle choisit un lycée différent de May, elle ne parle pas d'elle à ses nouvelles rencontres, elle se met dans la peau de sa sœur. Mais malgré son silence, Laurel a des choses à dire et elle va les dire à travers des lettres, des lettres à des artistes décédés dans le feu de leur succès. Un simple devoir non-rendu se transforme rapidement en une addiction, Laurel a besoin d'écrire ces lettres.

₪ J'ai vraiment une dent contre le rythme de ce roman. Le début est d'une lenteur et d'un ennuie vraiment affligeants. Il ne se passe rien, vraiment rien, c'est insipide, et presque pendant 200 pages (sur 323 dans mon édition). Beaucoup de lettres auraient pu être supprimées, et les véritables tracas de Laurel auraient pu arriver nettement plus tôt dans l'histoire. Je n'ai pas été captivée pendant donc, un long moment. Je lisais parfois en travers. Jusqu'à ce que Laurel affronte ses démons, ses fantômes. A partir de là seulement, j'ai trouvé l'histoire vraiment intéressante et touchante.

₪ Laurel n'est pas un personnage auquel il est facile de s'attacher, du moins pour moi. Laurel a toujours été en admiration devant May, une admiration telle que Laurel n'a jamais réellement existé. A travers le roman, on la voit se fondre dans le souvenir de sa sœur. Il m'a vraiment été difficile de suivre une héroïne sans personnalité, qui suit le mouvement, qui ne prend pas de réelles décisions pendant un temps. Laurel est effacée, fade. Je me suis beaucoup plus attachée à elle passé les deux cents premières pages heureusement, mais le début a été éprouvant.

₪ J'ai eu aussi du mal avec cette adolescence stéréotypée, dépeinte non pas seulement comme difficile mais carrément débauchée, comme si le lot de l'adolescence, c'était forcément l'alcool, la drogue, les fêtes. Ce que Laurel, sans volonté propre, suit. Heureusement les personnages secondaires, même plus ou moins sensibles à ces points négatifs, relèvent tout de suite le niveau de l'histoire. Nathalie, Hannah, Sky, Tristan et Kristen m'ont vraiment plu. Ils apportent leurs conseils, leurs personnalités, ci et là. J'ai su les apprécier beaucoup plus que l'héroïne. Ils mettent du peps.

₪ L'émotion survient vraiment à partir du moment où ça décolle. Je me suis surprise à avoir plusieurs fois les larmes aux yeux, et pour que cela m'arrive, il faut le faire: quelque part, un certain charme s'est opéré. Mon petit cœur s'est serré et là aussi, ce fut un bon indicateur pour me montrer que ce roman me plaisait quand même un peu. Même si par moment, j'ai trouvé que Laurel continuait à manquer de crédibilité.

₪ En conclusion: Je suis vraiment mitigée, Love letters to the dead n'est pas à la hauteur de mes attentes. Il y a de très jolis passages, mais trop camouflé par les passages longuets. J'ai aussi remarqué les similitudes avec Le monde de Charlie, mais contrairement à ceux qui pensent que c'est pareil ou que Love letters to the dead est mieux, moi j'ai préféré Le monde de Charlie qui est plus frais, plus innocent, beaucoup plus intense et vrai, avec des personnages nettement plus vivants et attachants. De bonnes idées pour Love letters, mais trop long, sûrement.

« I had tried to be brave like May, to be bright and free and a bolt of stars, but I couldn't. He'd seen it. He had opened the door to the underneath part of it where I was just her little sister, who couldn't save her or anything. »

Je le conseille à: Seulement à ceux qui souhaitent se faire leur propre opinion. Pour les autres, si il ne vous tentait pas plus que ça, je dirais de passer votre chemin.

Prochaine lecture: Rose morte, tome 1: La floraison de Céline Landressie.