Réminiscences (Les larmes rouges #1) • Georgia Caldera.

Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants. Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s'y méprendre avec la réalité.

Peu à peu, elle perd pied...

Mais, la raison l'a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l'arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ? Cet homme qui, pourtant, prétend l'avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu'il en devient suspect... Et pourquoi diable ce regard, à l'éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu'il la subjugue ?

J'AI AIMÉ : Le côté addictif, la complicité des personnages.

J'AI MOINS AIMÉ : Les garçons sont toujours aussi... gracieux.

J'ai entendu beaucoup d'avis positifs sur ce roman. L'atmosphère de la couverture m'a tout de suite attirée, d'ailleurs. Malheureusement, ce gros pavé n'aura pas su me séduire. C'est une véritable lecture en demi-teinte qui, au fur et à mesure que je me suis approchée de la fin, s'est transformée en petite déception. Je n'ai pas accroché.

Cornélia décide d'en finir avec la vie, mais celle-ci ne semble pas décidée à l'abandonner. Suite à cette tentative effrayante, son père l'emmène dans un petit village du nom de Rougemont afin de se ressourcer dans le calme. Mais la jeune fille est hantée par d'affreux rêves plus vrais que nature, et une voix angoissante, pensant devenir folle. Ce n'est qu'en rencontrant son mystérieux sauveur, qui habite étrangement le château du village, que Cornélia va comprendre tous les enjeux. 

L'ambiance sombre à souhaite, glauque même, est malheureusement peu à peu étouffé par la romance qui prend une énorme place dans l'histoire. En général, je n'ai aucun soucis avec les romances, c'est plutôt même ma tasse de thé mais ici, je ne saurais dire si elle m'a plu. La dynamique entre les deux personnages est assez fuyante, ils tournent en rond pour parfois pas grand chose.

Mon plus grand problème toutefois, c'est l'héroïne. Je n'ai vraiment pas réussi à l'apprécié. Elle m'a très vite énervée. Certes, elle est dépressive... Seulement la voir pleurer toutes les deux pages n'est pas ce que je suis venue chercher dans ce roman. Elle est toujours présentée comme affaiblie ou comme les larmes aux yeux, totalement spectatrice de sa vie et c'est très souvent une demoiselle à sauver. Ses caprices effacent beaucoup le personnage d'Henri qui évolue à ses côtés et qui possède son lot de mystère.

C'est dommage parce que le style d'écriture et l'ambiance pesante m'ont plu. Le début était prometteur et puis, j'ai totalement décroché avec Cornélia. Le côté sombre, angoissant, voire carrément macabre et sanglant n'aura pas su rattraper les passages qui pêchent et qui m'ont fait sortir de l'histoire. 

Un premier tome qui m'a vraiment ennuyée... Je ne lirai pas la suite, c'est certain ! Je ne mets pas en dessous de la moyenne car il y a des qualités d'écriture et d'atmosphère que je ne peux pas ignorer. Mais le reste ne m'aura pas plu.