Genre: Fantastique, Romance, YA.

Revenants, tome 1: Plus encore que la vie, Amy Plum.

Résumé:

Kate pensait qu'en changeant de pays, en venant à Paris, elle pourrait tourner la page. Faire le deuil de ses parents, vivre une vie plus légère.

Mais c'était avant de rencontrer Vincent. Vincent, incarnation de l'amour, mais aussi ange de la mort. Le destin de Vincent est de mourir pour sauver des vies, puis revivre et mourir encore. Indéfiniment.

Mon avis, 08/20.

Dans mon Sunday's books, j'avais dit que ce roman ne m'avait pas totalement convaincue. Avec le recul d'un jour ou deux, je me rends compte que c'est plus que ça: il ne m'a pas du tout convaincue.

Plus encore que la vie est un roman qui, au lieu de mettre l'accent sur le fantastique, met l'accent sur la romance. Et cette romance a été, selon moi, imbuvable.

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En bref:

Les -: La romance, les personnages principaux.

Les +: Paris.

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« - On pourrait se balader un peu. Flâner dans le Marais.

- Excellente idée, parvins-je à bredouiller.

- Samedi après-midi ? En plein jour, il y aura du monde autour de nous et tu n'auras rien à craindre d'un type que tu connais à peine, dit-il en levant les mains.

- Ne t'en fais pas. Tu appartiens peut-être à une unité d'élite, mais je n'ai pas peur de toi.

A peine avais-je prononcé ces mots que je sus que je mentais. Il m'effrayait. »

₪ J'annonce la couleur tout de suite, c'est une déception pour Plus encore que la vie, le premier tome d'une saga qui me tentait pourtant énormément (j'avais beaucoup d'espoirs...). Un mélange de fantastique; un ange de la mort, c'est plutôt attrayant comme nom, non ?; un mélange de romance, habituellement, c'est ma tasse de thé. Seulement, je commence à penser que j'ai de hautes espérances dans ce domaine... C'est à dire que, ce que j'aime dans le combo fantastique-romance, c'est surtout quand il y a des complications réelles, du suspens. Et non pas la facilité et l'amour-toujours au premier regard.

₪ A la mort de ses parents, Kate et Georgia, deux sœurs, décident de quitter New York pour aller vivre chez leurs grands-parents à Paris. Si l'une, Georgia, décide de noyer sa peine dans les sorties nocturnes, les amitiés superficielles, l'autre, Kate, préfère se tourner vers l'art: les musées et les livres. C'est dans un café parisien que Kate rencontre Vincent pour la première fois et lui tape dans l’œil. Pour elle, cette distraction est la bienvenue. Mais tout se complique quand cela devient réel.

₪ Comment vous dire que je n'ai jamais lu une romance aussi niaise, mièvre, au point où j'aurais pu passer toute ma lecture les yeux au ciel ? La mièvrerie dans une romance, c'est ma hantise. Que l'auteur choisisse des moments romantiques pour ses personnages ne me dérange pas, il y a des manières de présenter le romantisme sans que ce soit quelque chose d'indigeste et que ça me plaise. Mais ici (et désolée aux fans de cette saga), c'est malheureusement indigeste. Ce ressenti, durant ma lecture, était même physique. Je n'ai rien trouvé d'attendrissant et de mignon car la romance est poussée à l'extrême. C'est limite théâtral.

₪ Et adieu le fantastique ! Le fantastique dans Plus encore que la vie n'est qu'un décor permettant d'instaurer un poil de piquant (et encore) à la romance. Vincent est un revenant: un ange de la mort. Si vous saviez combien ce terme m'a attirée ! J'avais hâte. Hâte de voir à quoi ressemblait ce Vincent et quelle était son histoire. Finalement, j'ai trouvé que Vincent n'avait aucun charisme, à part d'être décrit comme un apollon et d'avoir une capacité niaise hors du commun. Il n'a, selon moi, pas de profondeur, pas de caractère, il est lisse, créé pour être sans défauts, amoureux transi au point de me faire peur (il connaît l'héroïne depuis deux jours et quand elle part: il ne mange plus, se laisser dépérir... what... DEUX jours). Kate n'est pas non plus un personnage qui m'a plu. Souvent décrite « plus mature que son âge » ou « réfléchie », pour moi, ça reste le stéréotype de l'adolescente de 16-17 ans.

₪ Je suis déçue, déçue, déçue. J'ai trouvé Plus encore que la vie: fade et creux. Paris et le background des Revenants et leur mythologie est sympathique, seulement l'auteur a choisi la facilité de ne pas en faire l'axe principal, et donc ce qui aurait pu me plaire a été balayé au profit de la romance. Et si vous n'accrochez pas à la romance présente dans ce livre, vous n'accrochez pas tout court. Ce qui a été mon cas. Et quel dommage ! 

₪ En conclusion: une grosse déception. Et je me sens coupable car je ne vois pas ce que je pourrais dire de positif, car de nombreuses personnes ont aimé et ont attendu que j'en fasse autant, car c'est toujours difficile de publier un avis très négatif. Mais ce roman dépasse largement le seuil de niaiserie que je peux supporter. La romance, l'histoire, rien ne m'a convaincue.

« - Quand es-tu mort la dernière fois ?

- L'année dernière.

- Comment ?

- Dans un incendie.

Je m'interrompis, en demandant jusqu'où il me laisserait continuer.

- Est-ce que c'est douloureux ?

- Quoi ?

- De mourir. Enfin, je suppose que la première est comme toutes les autres. Mais après, quand tu donnes ta vie pour sauver quelqu'un... est-ce que c'est difficile ?

Vincent m'observa longuement mon visage avant de me répondre.

- Autant que si toi, mortelle, étais percutée par une rame de métro, ou asphyxiée sous un tas de poutres en flammes. »

Je le conseille à: Je vais m'abstenir.

Prochaine lecture: La meute du Phénix, tome 2: Dante Garcea, Suzanne Wright.